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Un an après l’agression russe, nous réaffirmons notre soutien à l’Ukraine

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février 24, 2023

Par les ambassadeurs des pays amis de l’Ukraine

24 février 2023, publiée en espagnol par El Universal

Il y a un an aujourd’hui, la Russie a commencé son invasion injustifiée et non provoquée de l’Ukraine, un pays voisin, souverain et indépendant. Depuis le début de la guerre, les souffrances n’ont pas cessé et la violence continue d’avoir des effets dévastateurs sur des milliers de victimes civiles, dont des enfants. Les attaques contre les infrastructures énergétiques de l’Ukraine se poursuivent sans relâche, laissant des millions de personnes sans électricité, eau et chauffage.

Cette agression a également engendré la crise des réfugiés la plus importante et la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. On estime que plus de 14 millions de personnes ont été déplacées à la suite de l’invasion. En décembre 2022, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a estimé qu’il y avait 7,83 millions de réfugiés ukrainiens en Europe.

Malgré ces énormes défis, l’Ukraine continue de résister à l’assaut russe. Depuis le premier jour, nos gouvernements ont été fermes dans leur soutien à l’Ukraine. Nous soutenons sa légitime défense, ses besoins économiques, militaires et humanitaires, ainsi que sa reconstruction. Nous continuons à affaiblir l’effort de guerre russe, en faisant pression par le biais de sanctions, une stratégie qui a déjà – et aura – des résultats significatifs.

L’agression russe est une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies. Tous les pays en faveur de la paix et de l’ordre international fondé sur des règles doivent condamner les actions de la Russie, non seulement comme une attaque contre un pays souverain, mais comme une violation de cet ordre mondial par un membre permanent du Conseil de sécurité. Chaque jour apporte de plus en plus d’informations sur la violation du droit international humanitaire par les forces russes, y compris la torture et le meurtre de civils. L’impunité pour les crimes de guerre et autres atrocités ne peut être admise, et il est essentiel d’assurer l’obligation de rendre des comptes et de rechercher les moyens de poursuivre les responsables conformément au droit international.

Nous soutenons la recherche d’une solution diplomatique. Toutefois, cette voie doit impliquer la préservation intégrale de la souveraineté ukrainienne et le retrait des troupes russes. Le plan de paix en 10 points présenté par le président ukrainien Zelensky est un pas important dans cette direction. Nous réaffirmons que la paix ne doit pas compromettre la liberté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

Se soumettre à l’agression et à l’occupation russes signifierait rompre non seulement avec l’ordre de sécurité européen mais aussi avec l’ordre de sécurité mondial. Ce serait cautionner la domination par la force d’un pays plus petit par une puissance, en violation des engagements et des traités internationaux. Cette guerre a des conséquences économiques, sociales et humanitaires au-delà des frontières de l’Ukraine et même de l’Europe. Des millions de personnes dans le monde sont confrontées à l’insécurité alimentaire, en raison des blocus imposés par la Russie sur l’exportation de produits agricoles tels que le blé et de l’impact du conflit sur les marchés énergétiques mondiaux. Les partenaires de l’Ukraine ont mené des efforts de solidarité envers les pays vulnérables pour atténuer ces conséquences de l’invasion.

Cette invasion met également à l’épreuve notre engagement envers le droit international et la défense des valeurs universelles. Dans cette lutte, il est important de collaborer avec des pays comme le Mexique, qui ont une longue tradition de promotion de la paix, du multilatéralisme et du respect des traités internationaux et du droit humanitaire international. Nous travaillons en étroite collaboration avec le Mexique et, ensemble, nous condamnons très clairement l’invasion russe dans les enceintes multilatérales telles que le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations unies. Faire ensemble pression sur la Russie pour qu’elle renonce à son agression est le seul moyen d’accélérer la fin de la guerre, pour le bien de tous.

* Ambassadeurs d’Allemagne, d’Australie, d’Autriche, de Belgique, de Bulgarie, du Canada, de Chypre, de Croatie, du Danemark, d’Espagne, d’Estonie, de Finlande, de France, de Grèce, d’Irlande, d’Italie, du Japon, de Lettonie, de Lituanie, du Luxembourg, de Norvège, de Nouvelle-Zélande, des Pays-Bas, de Pologne, du Portugal, de la République de Corée, de la République tchèque, de Roumanie, de Slovaquie, de Suède, du Royaume-Uni, des États-Unis d’Amérique et de l’Union européenne.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)